Gauffre au chocolat et mandarine
Un petit air de dimanche soir se balade dans le coin.
Air qui annonce la fin d'une semaine difficile, fatiguante, et émotionnellement neutre. Une semaine de contrôles, de réveils à 5 heures du matin, de rendez-vous chez les médecins, de mauvaises nouvelles, de journée d'appel à l'armée, de vent froid...
Je ne veux pas trop m'avancer mais il semble que j'ai débuté l'année par un trimestre relativement bon, si on parle de notes au lycée.
J'ai aussi appris que je suis quasiment borgne et qu'on ne peut rien y faire (vue très basse due à un problème de la cornée, blablabla). De toute façon, j'ai l'habitude maintenant. J'ai de beaux yeux, mais c'est un leurre.
J'ai été drôlement surprise par le fait que ma mère veuille organiser quelque chose pour mon anniversaire. Mais le peu d'amis avec qui j'ai envie d'être ne pourrait pas venir. On fera ça à quatre. Ou cinq. C'est gentil de sa part, d'avoir pensé à ça. Moi, je n'ai rien demandé. Ni cadeaux, ni fête. J'ai été trop déçue les années précédentes pour espérer quelque chose.
Et puis, je me suis aperçue que, malgré toutes les choses que j'ai pu ingurgiter ces derniers temps, je n'ai pas pris un gramme. Je gère. Je suis assez contente, je ne m'y attendais pas. J'ai toujours l'impression que le matin, en me réveillant, j'aurais pris dix kilos. Ce qui est physiologiquement impossible. Mais j'y crois.
J'ai également acquis un nouveau téléphone portable (mon quatrième depuis que j'utilise ces choses). Il est beau quand même. Il fait des lumières de partout, j'adore.
Et puis, venons en à ça. Je suis toujours célibataire. Et mon père qui me disait "mais tu verras, à 17 ans tu auras un petit-ami !". Depuis que j'ai eu mes 17 ans, ma vie sentimentale est un vrai désert. Rien à l'horizon, rien derrière moi, le néant, la solitude. Avant, je pesais dix kilos de plus, j'étais moche et jeune et naïve et inconsciente. Maintenant, je suis plus abordable physiquement, je suis plus vieille, je réfléchis beaucoup plus, je suis assez intelligente. Mais avant, j'avais des copains, j'arrivais même à en avoir deux en même temps. Plus maintenant. Je ne comprends plus rien. Et j'en ai marre d'être seule. C'est vrai que je suis devenue très difficile. Je pourrais prendre le premier venu. Mais ils ne me plaisent pas, tous. Et les seuls qui me plaisent, ce ne sont pas des personnes stables. Donc une relation longue durée est impossible. J'ai quatre prétendants à mes pieds. Mais aucun ne me plaît. Je cherche ailleurs, je ne trouve pas. Je suis exigeante. Hier, il y en avait un qui me plaisait drôlement. Intelligent, touchant, charmeur, une tenue vestimentaire qui me plaît tout particulièrement, une jolie allure, un beau regard... Mais je ne le reverrai plus jamais. Dommage.
Alors je me retrouve une fois de plus, un dimanche soir, seule face à cet écran. Avec toutes ces choses à faire, qui ne me tentent pas... Le ménage, les devoirs, le rangement... Je me demande vraiment ce qui cloche.
Hurlé par une folle : Maryn, le Dimanche 21 Novembre 2004, 18:03 dans la partie "Boîte à euphorie".
Explain, explain :
Cocktail
21-11-04 à 21:00
Si ça peut plus ou moins te rassurer, moi aussi je suis en train de me demander ce qui cloche...
Pourquoi les autres ont quelque chose et moi rien ? Pourquoi je n'ai jamais eu de chance en "amour" alors que tout le monde autour de moi en a, plus ou moins ? Pourquoi je peux avoir les gens que je ne veux pas, mais pas les gens que je veux ?
Et encore tellement de choses...
Bizoux
Cocktail (qui va commencer à bosser, quand même...)
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Re:
-Gwen-
21-11-04 à 23:26
Avoir l'amour et en souffrir ou souffrir de ne pas avoir d'amour, lequel est le plus dur ?
Je ne sais pas, peut être l'innoncence de l'amour fait que ...
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shalimar
21-11-04 à 23:35
est ce que des fois l'amour ne fait pas souffrir?
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Re:
-Gwen-
22-11-04 à 09:19
Personnellement : non je ne pense pas.
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Re: Re:
Maryn
22-11-04 à 20:38
Cocktail : voilà enfin un cas similaire au mien. On devrait créer un club, ou plutôt une assoc' (ça fait plus sérieux). Je déconne pas. ^^
Gwen / Shalimar : moi je pense qu'il peut y avoir de pures moments sans souffrance, mais après, il y aura toujours une certaine souffrance...
Ceci dit, je peux dire que souffrir de ne pas avoir d'amour, c'est assez difficile à supporter, ça en devient parfois insupportable...
Enfin, c'que j'en pense moi... :)
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