Il ne va encore rien se passer d'amusant aujourd'hui...
"Je n'ai pas la force ni de vous aimer ni de vous haïr. Vous n'êtes pas mes enfants."
Est-ce si difficile d'aimer, rien qu'un peu ? Est-ce aussi difficile d'aimer que de haïr ?
Je ne comprend pas pourquoi... C'est peut-être à cause de ça, qu'un jour je l'aime, et un autre je la déteste. Parce que c'est trop flou.
Les gens sont bizarres. Comment est-ce possible, en fréquentant une personne trois fois par semaine pendant neuf mois, de ne pas l'aimer et de ne pas la haïr ? Je n'y arrive pas. Même aimer un petit peu, ça ne demande pas grand chose... Et une petite dose de haine...
En rester aux bonjours et aux au revoirs. Aux politesses communes. Et puis s'oublier.
Il y a des personnes que je ne peux pas oublier. Et malgré les années qui passent, je pense toujours à elles, un matin dans la voiture.
Les gens se contentent de leur petit cocon familial. Une fois que celui ci est créé, le reste n'a plus d'importance. Moi, j'ai besoin de faire de nouvelles rencontres, d'aimer toujours plus, et parfois de haïr, parce que je suis humaine. Je n'arrive pas à me mettre dans la tête qu'elle ne m'aimera ou ne me haïra jamais. Ce vide de sentiments me parrait totalement inconcevable. Je préfèrerai qu'elle me haisse... Mais si haïr demande autant de force qu'aimer, alors c'est impossible. Je ne demande pas grand chose... Juste quelques pensées... Mais c'est trop demander.
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Savez-vous que mon conseil de classe commence dans 13 minutes à l'heure où j'écris ?
J'ai si peu confiance en moi... Je ne sais pas si j'arriverai à me maintenir au trimestre prochain. Ce n'était qu'un coup de chance, j'en suis sûre. Si jamais j'obtiens mon bac avec mention, je corrigerais cet écrit d'incertitude.
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Je me sens coupable vis-à-vis de cette fille, qui s'accroche à moi. Je l'ai complètement laissé tombée ce matin. Et à midi elle m'attendait. Et je ne l'ai même pas vu partir. Et cet après-midi, elle m'envoit un message. Pourquoi s'accroche-t-elle comme ça ? Je culpabilise énormément. Elle n'a pas d'amis, et cela me fait plus pitié qu'autre chose. Alors dans mes élans de bonté, je reste avec elle... Mais elle est... Mon dieu, je ne vais pas ici aussi la blâmer... C'est injuste pour elle... Mais pourquoi est-elle comme ça ? Elle ne s'apperçoit même pas qu'elle est si repoussante... Tout le monde me le dis... Et je le dis aussi. Il suffirait qu'elle prenne un peu plus soin d'elle. Qu'elle aille vers les autres.
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Et Gwen... J'ai vraiment mal au coeur, de la voir souffrir de cette façon... C'est si injuste... J'en ai rien à faire, que tu penses que c'est bien fait pour toi. Je m'en fous que tu dises que c'est de ta faute. Moi je trouve ça totalement injuste, injustifié et injustifiable de te faire mal comme ça. Ca me dégoute. Elle devrait te pardonner... Qu'attend-elle ? Que tu te fasses du mal ? Que tu en viennes à un acte irréparable ? Ne se rend-elle pas compte de ce qu'elle te fait endurer ? Je ne la connais pas, non. Mais je lui en veux de te faire ça, à toi. Tu n'es pas un monstre. Tu as fait des erreurs, c'est humain. Et c'est tout aussi humain de pardonner. J'aimerais tellement que ça s'arrange... C'est dur de te voir souffrir...
Hurlé par une folle : Maryn, le Vendredi 26 Novembre 2004, 17:43 dans la partie "Boîte à euphorie".