Avec des si on referait le monde ...

Embrasse-moi encore et toujours...

Ça faisait près d'une heure que je cherchais une introduction à mon article... Oui, parce que introduction-développement-conclusion.

Gwen's boulet a écrit un nouvel article sur son blog, et je me fais des films... *morte de rire*  Il lui a écrit une lettre ! Apparemment, il y a eu une secousse Gwenienne ce matin, c'est-à-dire un coup-de-gueule ou un je-tire-la-gueule de la part de Gwen parce que Boulet (avec un grand B s'il-vous-plaît) lui a mal parlé. Alors c'est vrai que quand on parle mal à Gwen, ou quand on fait quelque chose qui ne lui plaît pas en général, Madame ne se laisse pas faire. Et elle a bien raison ! Revenons-en au fait : Môssieur Boulet a écrit une lettre à Madame Gwen. Et là, là, là... *jubile devant son écran*  Mon dieu, si elle ne me la montre pas ce soir, je mets mes patins à roulettes et je fonce à son appart' ! Je veux tout savoir, ligne par ligne ! (Quoi je suis une chieuse ?)

Bon, enfin, tout ça pour en venir au fait que Chewi m'a confié hier soir que Gwen lui avait fait peur sur la webcam...
Oui, parce que hier soir, Chewi est venu me chercher pour que l'on aille dîner en ville.
A 18h et quelque, ma mère a paru moins surprise, cette fois-ci, de tomber sur lui. Oui, parce que là j'avais prévenu hein, je vais pas lui faire le coup à chaque fois. Nous sommes donc partis à la recherche d'un restaurant, nous avons tourné une petite heure en ville (mais comme je suis une fille trop gentille et patiente et généreuse et... ok.). Et nous avons fini dans un petit restaurant vraiment petit - il devait y avoir moins de 15 tables - mais très sympathique, avec au passage un serveur espagnol qui m'a forcé à boire. Et qui m'a bien fait rire. Nous nous sommes assis dans un coin (j'aime pas être en plein milieu d'un endroit où il n'y a personne) (et c'est mon droit d'aimer les coins), le serveur a débarqué avec un mignon petit coeur sur ressort qui brillait rose. Dîner en amoureux... Ensuite vînt l'apéritif offert par le chef (enfin le serveur quoi), qui m'a bien réchauffé la gorge, un apéritif espagnol très connu, mais je ne me souviens plus de son nom (oui oui je suis toujours blonde). Puis nous avons mangé, parlé, ris. Je lui ai parlé de mon monde, de mon entourage, lui du sien. Nous en sommes venus à ce que nous allions faire le week end... Je n'en dirais pas plus, non non. (Bon, Gwen, chut).
J'ai passé une bonne soirée, malgré le fait que j'ai oublié de me prendre un pull et que j'étais donc devenue un glaçon sur pattes.
A 22h (oui, je suis lente pour manger, pour parler, tout ça) nous avons donc commencé à rebrousser chemin, vers la voiture. Bavardages divers et variés sont passés sur notre chemin, sa famille Sicilienne, sa grand-mère qui veut tout plein de petits enfants (bien sûr il fallait que ça tombe sur moi, ses frères sont homo >_<).

Et puis... et puis, devant chez moi, dans la voiture, une phrase vînt atterrir tout en douceur sur mon coeur ; un "je crois que je suis amoureux de toi"... Suivi de "je t'aime" qui tournaient autour de nous, dans tous les sens, dans notre bulle de chaleur, de tendresse abondante. L'obscurité de la nuit a laissé place à des couleurs claires, la lueur du lampadaire est devenue soleil, tout était beau, tout était agréable, dans ses bras.

Encore une demi-heure pour se quitter, une demi-heure durant laquelle nos mains, nos lèvres criaient "non, ne t'en vas pas, ne me laisse pas, sers moi, embrasse-moi, encore et toujours...".

Lorsqu'il est parti, lorsque j'ai fermé le portail et que je suis rentrée chez moi, je me suis sentie étrangement vide, sans lui, et j'attendais son message, je regardais l'heure toutes les dix minutes : il était ancré dans mes pensées.

J'ai eu comme l'impression de me fondre en lui, de n'être plus moi, d'être nous...

Hurlé par une folle : Maryn, le Mercredi 9 Février 2005, 14:17 dans la partie "Boîte à euphorie".

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